La célèbre question du sketch de Fernand Raynaud trouvera-t-elle en nous une réponse aujourd’hui ? Quand on tousse, c’est rarement sain ; mais, quant à eux, les disciples de la nouvelle Alliance « toussent saint » ! La communion des saints les établit, au ciel et sur la terre, dans une unité profonde et contagieuse avec le Christ, le Saint de Dieu. Ils partagent, déjà ici-bas et pour l’éternité là-haut, les bénédictions de la nouvelle Alliance dans un bonheur infini.
Bon mais, c’est vrai, quoi… Ici-bas, ils partagent aussi, encore un peu, mais pour un temps limité à la durée de l’existence terrestre, simple pèlerinage entre deux Pâques, les contradictions qui sont le lot de leur maître qui demeure « un signe en butte à la contradiction » (cf. Lc 1, 35). Heureux sont-ils déjà – et heureux seront-ils alors ! – d’avoir pris part l’épreuve du Rédempteur et participé, avec sa Mère et dans son Eglise, à l’œuvre immense du Salut du monde.
Pour habiter la communion des saints, nous est donnée l’Eucharistie, chaque Dimanche ‘ hebdoversaire ’ de la résurrection du Christ, en intercédant pour nos défunts encore en route comme le 2 novembre ou en rendant grâce pour un saint déjà arrivé au but comme le 3 novembre, fête de saint martin de Porrès. Bref, même en automne, « y d’la joie ! »
P. Antoine Baron