LA  GARANTIE DES BIENS  QUE L’ON ESPÈRE
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LA GARANTIE DES BIENS QUE L’ON ESPÈRE

Pour « croire sans voir » – définition de la foi – il faut s’appuyer sur la parole de quelqu’un à qui on fait confiance. La confiance accordée est réponse à la parole donnée. La foi est une relation réciproque : de Dieu à l’homme et de l’homme à Dieu.

La vie chrétienne réduite à une simple pratique religieuse sociologique et culturelle, on passe à côté de la relation substantielle que Dieu veut nouer avec chacun dans la confiance de l’amour. Dès lors, la portée ultime des réalités de ce monde nous échappe. Car, comme dit la Lettre aux Hébreux : « La foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas » (Hé 11, 1).

C’est Dieu qui justifie, par pure grâce : telle est la Bonne Nouvelle, la joie de l’Evangile ! C’est pourquoi poser l’acte de foi rend juste, sans autre mérite de notre part que d’avoir fait confiance à Dieu. Car il nous sauve, en Jésus mort et ressuscité, qui a répandu l’Esprit Saint sur tout le Corps de son Eglise.

Pas gros, une graine de moutarde… Il en faut au moins sept pour faire une tête d’épingle. En Jésus, « nous avons été mis à part, désignés d’avance selon le plan préétabli de Celui qui mène toutes choses au gré de sa volonté, pour être, à la louange de sa gloire, ceux qui auront par avance espéré dans le Christ » (Ep 1, 11-12).

P. Antoine Baron

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